Porteurs : V. Borrell et A. Ogilvie (G-EAU), J.E. Paturel (HSM)
Contact : valerie.borrell@umontpellier.fr; jean-emmanuel.paturel@ird.fr; andrew.ogilvie@ird.fr;
Partenaires : Equipe montpelliéraine (G-EAU, HSM, ESPACE-DEV, LISAH) ; réseau FRIEND-AOC de l’UNESCO ; Chaire UNESCO “Eau, Femmes et Pouvoirs de décisions” (Abidjan, Côte d’Ivoire)
Descriptif : Ce projet a pour objectif de caractériser et quantifier l’évolution des régimes hydroclimatiques et de leurs extrêmes à plusieurs échelles spatiales et temporelles en Afrique de l’Ouest (AO) afin d’actualiser des normes hydrologiques.
Objectifs :
Enjeu scientifique à long terme : Ce projet vise à alimenter l’ambition de disposer d’une BD ouverte selon les normes de partage international et pluri-utilisateurs, de quantifier la pertinence de tendances et prévisions saisonnières par région et de disposer de plateformes de modèles hydrologiques adaptés à l’AO pour proposer des régionalisations/transpositions de paramètres à des contextes peu ou pas jaugés. Ces connaissances contribueront à comprendre et prévoir l’influence de changements globaux sur les évolutions des bassins et appuyer les opérationnels à optimiser le dimensionnement et la gestion d’ouvrages voire à alimenter des systèmes d’alerte précoce.
Porteurs : J. Harmand (INRAE), M. Héran (UM), N. Abdellatif (ENIT-LAMSIN), Z. Mghazli (Univ. Ibn Tofaïl, Kénitra), B. Benyahia (Univ. Tlemcen)
Contact : jerome.harmand@inrae.fr;
Partenaires : Équipes montpelliéraines (LBE, ITAP, GEAU, IEM, HSM) ; équipe marocaine (Lab. de mathématiques, Univ. Ibn Tofaïl) ; équipes algériennes (Lab. d’automatique & dpt. De mathématiques, Univ. Tlemcen) ; réseau scientifique de recherche euro-méditerranéen TREASURE piloté par INRAE.
Descriptif: Le projet ANUMAB vise le développement et le renforcement des collaborations sur les axes Nord/Sud/Sud (Montpellier-Tunis-Tlemcen-Kénitra) autour de questions touchant à la réutilisation des eaux usées traitées (REUSE). L’idée est de considérer toute la chaîne de REUSE, de la modéliser et d’appliquer aux modèles obtenus les outils de l’automatique pour optimiser la production agricole sous contraintes sanitaires et environnementales.
Objectifs :
Enjeu scientifique à long terme : L’objectif est de valoriser un important gisement d’eau au lieu de le rejeter dans l’environnement. Si aucun risque sanitaire n’est avéré sur tous les retours d’expérience disponibles ces 40 dernières années en REUSE agricole, on constate sur le long terme de possibles translocations de gènes dans les plantes et une dégradation des sols de certaines parcelles irriguées (par exemple en Turquie, en Jordanie et en Israël) après 30 ans d’irrigation avec des gisements d’eaux non conventionnelles. En s’appuyant sur les structures créées, il s’agira donc à plus long terme de développer des projets et actions d’évaluation permettant de conseiller les décideurs, voire peut-être de faire évoluer la réglementation pour promouvoir une REUSE partout où elle pourra être développée pour relever les défis de l’eau de demain.